Nomadismes d'Asie centrale et septentrionale - Nouveauté
La presse en parle
« Les populations itinérantes qui dominaient les immensités asiatiques se sont peu à peu fixées ou ont réduit la taille de leur transhumance. Coup d’œil sur une évolution apparemment irréversible. » Afrique Asie
« Une belle invitation au voyage : une quarantaine d'auteurs publient ici les résultats de leurs recherches de terrain, cartes et photographies en couleurs a l'appui, donnant les clés pour tenter de comprendre des sociétés bien méconnues. » Carto
« Ce livre nous donne des clés sûres et multiples pour mieux connaître ces populations résistantes et fragiles et si attachantes. » L’Histoire
« Un ouvrage à la fois“ beau livre” et anthropologique » Globe-Trotters
« Voilà assurément un livre enrichissant, dépaysant, véritable invitation au voyage, abondamment illustre, révélateur des richesses d’une culture immémoriale […] » Historiens & Geographes« Nomades des steppes de A à Z » La revue
Présentation du livre
Nomades, semi-nomades ou transhumants, les peuples chasseurs et éleveurs d’Asie centrale, de Mongolie et de Sibérie font l’objet d’un vif intérêt dans nos sociétés, les médias livrant régulièrement de belles images des « derniers nomades ». Pourtant, la réalité de leur mode de vie, leur perception de l’environnement, la richesse des savoirs et des compétences qu’ils ont su développer pour vivre dans des milieux contraignants sont méconnues. Le nomadisme, loin de cette errance vagabonde et poétique à laquelle l’Occident l’a longtemps assimilé, s’appuie en effet sur des itinéraires planifiés, une connaissance approfondie des territoires, des savoir-faire complexes et des manières d’être originales.
Après le traumatisme des sédentarisations et l’échec des expérimentations productivistes de l’époque soviétique, le nomadisme apparaît aujourd’hui à certains peuples autochtones comme un élément fondateur de leur culture, voire comme un mode de vie viable leur assurant stabilité et autonomie. Autrefois moteur d’empires puissants comme celui de Gengis Khan, le nomadisme reste actuellement une référence politique essentielle dans la construction de l’identité des États désormais sédentarisés d’Asie centrale.
Pour la première fois, un ouvrage propose une approche globale de la question du rapport mobile de l’homme aux environnements de toundra, taïga et steppe. En abordant les thèmes des mobilités, de l’organisation de l’espace de vie, des techniques du corps, des liens avec les animaux ou des relations avec les sociétés sédentaires, une équipe internationale d’anthropologues, géographes et historiens offre un document exceptionnel, fruit d’enquêtes de longue durée. À travers cette exploration des nomadismes, c’est une manière toute singulière d’habiter le monde qui est ici mise en lumière.
Sommaire de l'ouvrage
Introduction (Charles Stépanoff)
Nomadismes : quelques définitions(Carole Ferret)
Peuples d’Asie centrale et septentrionale (Gaëlle Lacaze et Julien Thorez)
Milieux et mobilités
Introduction (Charles Stépanoff)
Ecosystèmes et savoirs écologiques
Systèmes nomades
Technologies du mouvement
Habiter le territoire
Introduction (Charles Stépanoff)
La maison
Du campement aux espaces sacrés
Sociabilités nomades
L'espace et temps du corps
Introduction (Gaëlle Lacaze)
La fabrique des sujets
Techniques du corps et esthétiques nomades
La perception du monde
L'homme et bêtes en mouvement
Introduction (Carole Ferret)
Troupeaux
Animaux au singulier
Gibier
Nomades et sédentaires
Introduction (Julien Thorez)
Au-delà du mythe : le nomadisme entre essor et déclin
Du nomadisme au capitalisme : temps courts et temps longs de la sédentarisation
Le nomadisme dans un monde industriel et urbain
Un héritage nomade en métamorphoses