Les questions du haut potentiel et de la haute sensibilité sont de plus en plus médiatisées, avec le risque de faire naître des stéréotypes. Cependant s’il y a bien sûr un grand nombre de sujets HPI qui vivent heureux et qui ne consultent pas, d'autres patients HPI souffrent des troubles suivants : troubles anxieux, dépression, addictions, conduites à risque, burn out au travail, burn out maternel, difficultés relationnelles, etc.
Cet ouvrage fait le point sur l’état de la recherche actuelle sur le haut potentiel et la haute sensibilité et réfléchit à des modèles de prise en charge adaptés aux spécificités de ces patients avec un QI élevé et/ou une haute sensibilité.

Sommaire de l'ouvrage

Introduction (Nathalie Duriez). Etat des lieux des recherches actuelles. Peut-on être trop intelligent pour être sain d’esprit ? (Nicolas Gauvrit). Haut potentiel intellectuel et théorie des over-excitabilities (hyperstimulabilités) (Maria Pereira Da Costa et Marion Botella). La question de l’anxiété et des hypersensibilités émotionnelles et sensorielles chez les enfants haut potentiel : apports de la recherche (Solenn Kermarrec et Sylvie Tordjman). Le CASS, l’échelle de sensibilité francophone (Nathalie Clobert et Nicolas Gauvrit). Elèves à haut potentiel ou scolairement brillants : effets de l’accélération du cursus scolaire perçu par le jeune, l’enseignant et les parents (Vincent Amelot, Marjorie Camus Charron et Virginie Colas). Clinique. Haut potentiel et hyperstimulabilité/haute sensibilité : quand les spécificités s'emmêlent (Sophie Brasseur et Catherine Cuche). L’art de différencier les différences : accompagner les personnes HPI et les personnes (très) sensibles (Nathalie Clobert). Le spectre des hauts potentiels, ni QI, ni maladie. Réalités cliniques et sociétales (Catherine Weismann-Arcache). Accompagner les HPI avec la thérapie par l’ICV (Intégration du Cycle de Vie) (Ana Bajramovic-Richet). L’accompagnement des familles à transaction intense. La thérapie familiale centrée sur la régulation émotionnelle (Nathalie Duriez). Conclusion (Nathalie Duriez). Bibliographie.