Cet ouvrage explore le devenir et les traces des expériences infantiles dans les liens entre les sujets.
Comment s’exprime l’infantile dans les liens sociaux, groupaux, familiaux, conjugaux ? De quelle manière les liens que tissent deux ou plusieurs personnes sont-ils tributaires ou rappellent-ils à la mémoire des expériences qu’elles ont connues dans leur enfance et leur petite enfance ? Comment se manifeste l’infantile actuel, présent, toujours actif ? Qu’est-ce que les sujets mettent en commun, à leur insu, dans un lien intersubjectif, et qui concerne l’infantile de chacun, avec ses dimensions présentes et passées ? Comment cet infantile s’empare-t-il du lien, fait-il vivre le lien, ou l’empêche-t-il de vivre ? Et quels sont les effets de l’infantile sur les liens internes, tels qu’ils sont intériorisés par le sujet ?
Les auteurs mettent en évidence les traces des expériences infantiles en commençant par le champ le plus large, le social, avec ses dimensions historique et politique, pour arriver, après l’institution, le groupe et la famille, à l’espace singulier entre deux sujets d’un couple, puis à l’espace intime du sujet lui-même.

Sommaire de l'ouvrage

Pour une définition du lien (A. Ciccone)
1. Penser l’histoire et l’originaire avec Walter Benjamin (R. Gori)
2. L’enquête psychanalytique (T. Bujon)
3. La peur de l’inconnu dans les institutions (P. Robert)
4. Les traces de l’infantile, de l’archaïque et de l’originaire dans les ensembles plurisubjectifs (R. Kaës)
5. « Promenons-nous dans les bois... en famille » (A. Andrès)
6. Le couple aux prises avec l’infantile (A. Eiguer)
7. Les racines infantiles du sentiment de solitude (A. Ciccone)