La saga James Bond s’envisage comme une carte postale idéale : les sites de tournage sont toujours somptueux, toujours époustouflants, toujours surprenants.
Un livre magnifiquement réalisé par Guillaume Evin et Laurent Perriot
Depuis 1962 et sa première mission en Jamaïque (James Bond 007 contre Dr No) sur grand écran, l’agent secret le plus célèbre du monde sillonne inlassablement le globe… Au fil des vingt-cinq épisodes de la plus belle et plus ancienne franchise du cinéma, Bond est devenu ce VRP de luxe, jamais pris au dépourvu, qui semble chez lui partout dans les plus beaux endroits de la Terre. Avec cet atlas cinématographique, parcourez la planète, en toute tranquillité et toute sécurité, sans les effets du jetlag !
Souvent imité, jamais égalé !
Le Bond film est un produit rare, dont la valeur réside dans sa quinzaine de règles d’or, immuables quoique toujours déclinées différemment d’un opus à l’autre. Parmi celles-ci, il en est une qui a fait rêver des générations de spectateurs : emmener à chaque fois l’agent 007 dans des lieux mythiques ou exotiques.
En cela, la saga James Bond s’envisage comme une carte postale idéale : les sites de tournage sont toujours somptueux, toujours époustouflants, toujours surprenants.
Bond est un incorrigible VRP de luxe. Au fil des épisodes, il a sillonné la planète entière, nous embarquant avec lui dans les plus beaux lieux de la Terre. De la Jamaïque (Dr No) au Japon (On ne vit que deux fois), des Bahamas (Opération Tonnerre et bien d’autres) à l’Inde (Octopussy), des États-Unis (Goldfinger, Les diamants sont éternels) à la France (Dangereusement vôtre, Moonraker), mais aussi l’Italie (L’Espion qui m’aimait, Casino Royale), le Brésil (Moonraker), la Grèce (Rien que pour vos yeux), la Suisse (Au service secret de sa Majesté), le Chili (Quantum of Solace), le Mexique (Spectre), la Thaïlande (L’homme au pistolet d’or) ou encore le Maroc (Tuer n’est pas jouer), les producteurs n’ont eu de cesse d’honorer leur promesse: offrir en permanence à leur héros un écrin digne de ses aven- tures. Le monde comme vitrine.
Quand James Bond déboule sur grand écran au début des années soixante, le monde est loin d’être le village global que nous connaissons aujourd’hui, colonisé par des flux ininterrompus de touristes pressés (parfois en bobs et en tongs).
Voyager, de surcroît dans des pays lointains, reste alors l’apanage d’une élite. Prendre l’avion a (encore) quelque chose de classe, de prestigieux. Descendre dans un grand hôtel demeure un privilège. Les tour-opérateurs n’ont pas encore mis la main sur nos vacances all inclusive. Mais grâce à l’agent 007 et sa pro - pension à accepter les missions les plus périlleuses, chacun, dans son siège, peut s’imaginer globe-trotter infernal et s’offrir des escapades incroyables. Déjà, dans ses romans parus à partir de 1953, Ian Fleming s’était plu à transporter 007 hors de son Angleterre natale. Au cinéma, cette quête d’ail - leurs sera exacerbée. Car, c’est bien connu, «le monde ne suffit pas», selon la devise familiale de James Bond, évoquée deux fois dans les films (Au service secret de sa Majesté en 1969 et Le Monde ne suffit pas, trente ans plus tard, en 1999).
Dans un ouvrage paru en 1963, Thrilling Cities (traduit en français par Des villes pour James Bond), Fleming avait livré à ses lecteurs ses récits de voyages, lesquels étaient parus quelques années plus tôt dans les colonnes du Sunday Times.
Dans ses chroniques incisives, le père littéraire de 007 croquait le monde tel qu’il le voyait (Hong Kong, Macao, Tokyo, Los Angeles, Las Vegas, Chicago, New York, Berlin, Hambourg, Vienne, Genève, Naples, Monte Carlo…)
À l’écran, les scénaristes feront de même, en glissant ici ou là certaines saillies sur les lieux parcourus par l’espion de Sa Majesté.
Voici un tour du monde selon Bond en vingt-cinq « étapes». Presque un atlas d’un nouveau type. Parcourez avec nous la planète, en toute tranquillité et en toute sécurité, sans craindre les désagréables effets du jetlag.
Guillaume Evin et Laurent Perriot