Promenades égyptologiques dans Paris
Présentation du livre
Avec l’essor de l’égyptologie au XIXe siècle a fleuri une véritable égyptomanie, qui s’est retrouvée dans nos objets de tous les jours, dans nos musées et dans nos rues ; et Paris, l’un des centres de cette science naissante, s’est vu parer de décors et d’architectures inspirés de cet engouement : l’obélisque de la Concorde, le passage du Caire, la galerie Vivienne sont autant de témoins de cette aventure qui a débuté avec la campagne d’Egypte de Bonaparte (1798-1801).
Pourtant, ce qu’on voit aujourd’hui dissimule un passé plus douteux, empli de maladresses et d’amateurisme, et nombre des pièces rapportées d’Egypte ont été mal présentées, abîmées voire perdues. C’est notamment le cas de nombreuses momies.
Dans une approche mêlant narration historique et dimension poétique, Angela Stienne, égyptologue spécialiste des momies, revient sur toutes ces histoires oubliées qu’on peut retrouver au coin des rues de Paris. Cette promenade égyptologique nous emmène dans les galeries du Louvre, sur la place de la Concorde, au cimetière du Père-Lachaise, devant la façade du cinéma Le Louxor, et jusqu’au château de Rueil-Malmaison, la demeure de Joséphine. Partant d’anecdotes, pour la plupart méconnues, elle revient sur l’aventure de l’égyptologie et de ses grands noms – Dominique Vivant Denon, Jean-François Champollion, Auguste Mariette… – et sur la manière dont on traitait les corps des anciens défunts.
Richement illustré, notamment de documents exhumés d’archives oubliées, ce livre offre une expérience unique de découverte de l’égyptologie et de l’égyptomanie parisienne, tout en affichant un angle résolument engagé, pour une meilleure éthique de nos musées et de nos collections.
Sommaire de l'ouvrage
Prologue.
Sous l’ombre de l’obélisque.
Au commencent était le Louvre.
Chez Denon.
Les corps oubliés de Rueil-Malmaison.
Lieux de souvenirs, lieux d'oublis.
L'égyptomanie parisienne.