Depuis la Révolution française, le Parlement est le poumon de notre démocratie. Les discours qui ont jalonné son histoire, les débats qui ont enflammé l'hémicycle racontent non seulement l'histoire de la vie parlementaire mais l'histoire de France tout court, dans ce qu'elle a de plus grand et de plus fort. De Mirabeau à Robert Badinter, ils ont tous marqué de leur empreinte cette histoire parlementaire qui est le sel de notre vie démocratique.
Pour la première fois, leurs discours les plus importants, leurs morceaux de bravoure sont réunis par Jean Garrigues dans un seul recueil, qui témoigne à la fois de la richesse, de la diversité et de la grandeur de notre éloquence républicaine. C'est un point de vue unique sur notre histoire contemporaine.

Sommaire de l'ouvrage

Première Partie : La révolution française
"Représentants du peuple français", Gabriel-Honoré, comte de Mirabeau (15 juin 1789) - "Le chef de la nation, ne peut être qu'avec elle", L'abbé Sieyès (7 septembre 1789) - "Les juifs sont membres de cette fraternité universelle", L'abbé Grégoire (23 décembre 1789) - "Il n'est pas vrai qu'il faille être riche pour tenir sa patrie", Maximilien de Robespierre (11 août 1791) - "L'instruction nationale, un devoir de justice", Nicolas de condorcet (21 avril 1792) - "La patrie est en danger", Pierre Vergnaud (3 juillet 1792) - "Après le pain, l'éducation ets le premier besoin du peuple", Georges Danton (13 août 1793) - "Que peut-on objecter à celui qui veut dire la vérité, et qui consent à mourir pour elle ?", Maximilien de Robespierre (26 juillet 1794).
Deuxième Partie : Le premier XIXe siècle 1800-1870
"Il est moins difficile de former une république sans anarchie qy'une monarchie sans despotisme", Lazare Carnot (3 mai 1804) - "Il faut des fers, des bourreaux, des supplices...", François-Régis de La Bourdonnaye (11 novembre 1815) - "La réconciliation complète des Français s'achèvera sous la tente", François-René de Chateaubriand (25 février 1823) - "L'esprit d'insurrection est un esprit radicalement contraire à la liberté", François Guizot (29 décembre 1830) -"J ecrois que nous nous endormons sur un volcan, Alexis de tocqueville (27 janvier 1848) - "Que l'ion constitue à l'instant un gouvernement provisoireé, Alexandre Ledru-Rollin et alphonse Lamartine (24 février 1848) - "Ou la propriété emportera la République, ou la République emportera la propriété", Pierre-Joseph Proughon (31 juillet 1848) - "Le nécéssaire est fait de liberté", Adolphe Thiers (11 janvier 1864).
Troisième partie: La Troisième République 1870-1940
"L'Alsace et la Lorraine veulent rester France", Victor Hugo (1er mars 1871) - "La République sera conservatrice ou elle ne sera pas", Adolphe Thiers (13 novembre 1872) - "Le cléricalisme, voilà l'ennemi !", Léon Gambetta (4 mai 1877) - "La Révolution est un bloc dont on n epeut rien distraire", Georges Clemenceau (29 janvier 1891) - "Je suis le moderste ouvrier des cathédrales", Georges Clemenceau (18 et 19 juin 1906) - "Je fais la guerre", Georges cleme