« La Camaraderie au front se lit comme une très riche plongée dans la guerre des tranchées, au plus près des hommes. » Le Monde des livres « Ces camarades de front trouvent ici un écho profondément humain. » L’Alsace

« L’ouvrage montre ce que les soldats ont pu vivre, ressentir et penser de l’égalité, tant promise par la République. » Les Chemins de la Mémoire

« Joie, souffrances, courage ou peur revivent à chaque page.» L’alsace

Présentation du livre

Si l’autorité militaire et le discours dominant du temps de guerre évoquent la « camaraderie » des hommes et leur solidarité patriotique face à un ennemi barbare durant la Grande Guerre, qu’en a-t-il vraiment été sur le front ?
Sur le terrain, c’est en effet tout un univers relationnel complexe qui se met en place à travers une triple identité : sociale, militaire et combattante.
Qui est alors réellement le camarade ? Les anciens combattants ont développé après guerre l’idée d’une « fraternité des tranchées » pour donner un sens à leur expérience collective de la guerre.
Les témoignages privés de combattants, écrits ou photographiques (parmi lesquels ceux des écrivains Dorgelès, Barbusse ou Genevoix) donnent à lire, au-delà de la violence de la situation, ce que les soldats ont pu vivre, ressentir et penser de l’égalité tant promise par la République et que la guerre a mise à l’épreuve.

Sommaire de l'ouvrage

La camaraderie mythifiée. Camarade et camaraderie dans le discours dominant. Les représentations de l'arrière : le discours univoque des médias. Le "camarade" dans les discours d'après-guerre.
Les mots et les gestes. Le quotidien relationnel à l'épreuve du feu. Les mots de la camaraderie en guerre. L’incorporation combattante. Dans le quotidien : temps et lieux de la camaraderie. De la camaraderie d'exception : dans le feu du combat... face à la mort
Les limites de la camaraderie combattante. Les freins de la camaraderie militaire et combattante. La paradoxale solitude au front.