Aux limites de la symbolisation
Existe au format livre et ebook
Présentation du livre
Deux grandes options théoriques permettent de proposer un modèle pour rendre compte de l’échec plus ou moins partiel de l’activité de symbolisation dans les diverses formes de psychopathologies. Le premier modèle est fondé sur la mise en oeuvre de mécanismes de défenses s’exerçant contre le processus de symbolisation et les affects auxquels il donne naissance, tels les souffrances psychiques intolérables, un intense sentiment de culpabilité primaire, une rage destructrice, etc. Dans le second modèle on insiste plus sur le fait que le travail de symbolisation ne peut s’effectuer que si certaines conditions sont réunies, que si
un certain nombre de « besoins fondamentaux du sujet » sont satisfaits. Le premier modèle renvoie à l’idée de désymbolisation, d’attaque des liens de symbolisations intolérables ; le second modèle insiste sur le fait que le processus de symbolisation peut échouer à se produire. Mais l’opposition est-elle si tranchée ?
Cet ouvrage ouvre des perspectives nouvelles sur la thématique de la symbolisation, à partir de cliniques de l’extrême telles que les pathologies narcissiques identitaires, les autismes, la criminalité et les pathologies somatiques : c’est dire à quel point ces travaux sont des outils précieux pour les soignants dans le traitement des cliniques réputées inaccessibles ou périlleuses.
Sommaire de l'ouvrage
Symboliser la dé-symbolisation (René Roussillon) Symbolisation, temps, langage (Roger Perron), Figures de la désymbolisation dans la clinique de la psychose et des autismes (Anne BRUN), Du symbole à la symbolisation (Gérard Bonnet), La Folie criminelle : un rempart contre la désymbolisation radicale ? Quand jouer avec la mort devient une expérience identitaire (Magali Ravit), Violences individuelles et groupales. Travail de désymbolisation et de dés identification, (Louis Brunet), A-symbolisation et topique du clivage : les accidents de la séduction (Christophe Dejours)