Descartes, l'ombre d'un doute
Existe au format livre et ebook
Présentation du livre
La subjectivité moderne commence avec Descartes. La modernité n’est pourtant pas restée fidèle à la lettre de l’idéalisme cartésien. Chacun en hérite pour le modifier (Malebranche, Spinoza, etc.) ou le critiquer (Locke, Kant, etc.). C’est qu’en effet quelque chose ne fonctionne pas dans les Méditations de Descartes. Ce n’est pas le cogito. Le cogito est vrai, on n’avait d’ailleurs pas attendu Descartes pour s’en rendre compte : saint Augustin et Avicenne l’avaient vu avant lui. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le doute hyperbolique. Cet essai montre que tous les lecteurs attentifs de Descartes, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours, ont vu le défaut du doute. Le problème, c’est qu’ils ont, à peu près tous, fait comme si cela n’avait pas d’importance. Compte tenu des conséquences du doute pour la constitution de l’idéalisme subjectif moderne, ce défaut de la méthode devait être mis en évidence.
Sommaire de l'ouvrage
Une erreur de Descartes. Le malin génie. Le doute hyperbolique. L’interprétation heideggérienne du cogito. L’analyse cartésienne. Les Regulae. La lecture des Regulae par J-L. Marion. Les réductions cartésiennes. Le rejet cartésien de la dialectique. L’art d’inventer. Les Objections de Hobbes. Les sciences et les lettres. De Dieu. Les vérités mathématiques. L’amitié de Descartes et de Desargues. La différence des géométries d’Euclide et de Descartes. Le principe de raison. Les définitions. Descartes physicien. Le moi et l’âme. L’idéalisme. Un double enseignement de Spinoza. Les objections d’Arnauld et de Malebranche. L’interprétation du cogito par J.-L. Marion. La sagesse. Les songes de la Saint-Martin. L’individualisme. Le cartésianisme de Locke. Le faux-moi. Le morceau de cire. La machine. Les passions. La controverse anti-cartésienne. Malebranche. L’immatérialisme de Berkeley. La nouvelle fondation de Descartes