La psychologie cognitive du bébé
Existe au format livre et ebook
Présentation du livre
La psychologie cognitive du bébé est une spécialité jeune, pour laquelle il a fallu inventer une démarche théorique et expérimentale nouvelle, qui se laisse au
moins autant raconter à travers ses tâtonnements, ses problèmes mal posés et
ses résultats sur-interprétés qu’à partir de ses réussites, pourtant nombreuses
et spectaculaires. Présenter les évolutions, les incertitudes, les maladresses, les conflits… d’une spécialité peut donc être plus instructif, ou instructif différemment, que d’en présenter « les prodigieuses victoires ».
Cet ouvrage original, qui croise épistémologie, méthodologie et état des lieux
des connaissances, rappelle tout d’abord les conditions de la naissance de la psychologie cognitive du bébé et les grandes lignes de son développement, afin de
mettre en évidence les facteurs généraux et spécifiques pouvant conduire à l’erreur et à sa persistance. Il explicite ensuite, de manière claire et lisible, les treize grandes erreurs de la recherche, recensées par l’auteur dans ce domaine, erreurs qui sont autant de mauvaises réponses apportées à de bonnes questions.
Sommaire de l'ouvrage
Avant-propos. Petite histoire de la psychologie cognitive du nourrisson (PCN). Piaget, authentique père de la PCN ? La PCN, expérimentale et nativiste. Les théories naïves de la PCN. Cherchez l’erreur. Le développement ne se fait pas par stades. Peut-on prédire l’intelligence des bébés ? L’action du bébé n’est pas nécessairement motrice. Les nouveau-nés voient et les très jeunes bébés s’accommodent de ne pas accommoder visuellement. Nous sommes des cyclopes. Les bébés s’intéressent à ce qui est nouveau. La perception est très tôt multimodale. La permanence de l’objet ne conduit pas immédiatement à sa recherche active et réussie. On ne peut connaître le monde sans aller dans le monde. Savoir différencier deux quantités n’est pas une capacité numérique. L’influence de l’environnement commence avec les apprentissages prénatals. De la causalité comme une illusion inévitable et utile. Les bébés sont capables de représentations. Les chercheurs et l’erreur. Conclusion. Bibliographie.