Pouvoirs de la fiction
Existe au format livre et ebook
Présentation du livre
Qu’est-ce qui nous pousse à ouvrir un roman ? à entrer dans une salle de cinéma ? à entamer le visionnage d’une série ? Plus encore : une fois établi le premier contact avec le récit, pourquoi, dans la plupart des cas, avons-nous tant de mal à le lâcher ? Et comment expliquer ce sentiment de vague tristesse qui nous saisit parfois au dénouement, quand nous sommes obligés d’abandonner un monde et des personnages ? En un mot, pourquoi aimons-nous tant les histoires ?
Tous supports confondus, les récits de fiction n’ont jamais été aussi nombreux, et leur succès public transcende les barrières générationnelles et sociales. Mais les fictions textuelles sont aujourd’hui largement concurrencées par les séries télévisées dont la consommation est en constante augmentation. L’enjeu de cet essai est de comprendre d’où vient la force d’attraction du narratif qu’il soit question d’un roman, d’un film ou d’une série télévisée.
La question du plaisir narratif ne sera donc pas envisagée d’un point de vue culturel – qu’est-ce qui fait qu’à telle époque et dans tel milieu on s’intéresse à tel type de fictions ? – mais sur un plan « anthropologique » : comment expliquer cette attirance de l’être humain pour les récits ? qu’y recherche-t-il et qu’y trouve-t-il ?
Sommaire de l'ouvrage
De l’intérêt des récits imaginaires – Intérêt et émotion : nécessité de la distinction ; L’intérêt narratif : l’inattendu ; L’intérêt herméneutique : la complexité. Le besoin d’émotions – A quoi servent les émotions ? ; Le bénéfice émotionnel ; L’intensité émotionnelle ; L’art du récit – Plaisir esthétique et plaisir fictionnel ; L’immersion en question ; Esthétique et émotion. Les vertus de la fiction – La fiction comme compensation ; Une autre façon d’apprendre ; S’exercer l’esprit. Applications – Zola : La symphonie naturelle ; Proust : souffrances d’ego ; Duras : la mendiante enchantée