L'adaptation littéraire au cinéma
Existe au format livre et ebook
Présentation du livre
L’adaptation cinématographique des œuvres littéraires soulève des questions d’ordre technique et esthétique. Mais c’est aussi une opération qui, au gré de succès et d’échecs variés, demeure problématique. S’appuyant sur la notion de travail, l’auteur interroge ce qui motive, dynamise ou contraint et limite les auteurs d’adaptation.
L’adaptation sera donc envisagée comme vol ou détournement d’œuvre, puis comme jeu et comme tremplin pour la rêverie des cinéastes, enfin comme travail des formes cinématographiques et littéraires, lieu de rencontres parfois conflictuelles mais souvent fécondes entre cinéma et littérature.
De nombreux exemples approfondissent ces questionnements, de l’Amérique recréée de J. Ford avec Cooper et Twain aux espaces cinématographiques de Kubrick ou Bertolucci ou aux fidélités/infidélités de Chabrol et Leconte à Simenon…
Sommaire de l'ouvrage
Prologue : Le travail de l’adaptation
L’adaptation suspectée
L’adaptation : vol, copie, citation, plagiat ? (Renoir, Losey, Kubrick) - D’une adaptation travestie à un remake masqué : Les Biches et Betty de Claude Chabrol. L’adaptation, allégeances et libertés à propos de Monsieur Hire de Patrice Leconte - Éloge de l’anachronisme : à propos de quelques adaptations cinématographiques de Maupassant
L’adaptation est un jeu
L’adaptation comme jeu - Espaces potentiels, lieux, espaces cinématographiques. Histoires de couteaux (Dostoïevski, Conrad, Hitchcock) - L’adaptation est un rêve.
L’adaptation : Genre ? Forme ? Écriture ?
L’adaptation comme genre du cinéma français ? - Formes d’écritures de l’Histoire : l’exemple de John Ford - D’une forme littéraire à une forme cinématographique : le tombeau (Chris Marker, Nanni Moretti, Theo Angelopoulos, Jean-Luc Godard) - Des écrivains adaptent le cinéma : Soupault, Cendrars
Épilogue : Le goût de l’adaptation