On vous explique comment marche le newsjacking ainsi que quelques astuces de growth hacker qui devraient vous être utiles...
Le newsjacking c’est quoi ?
C’est détourner la visibilité et le trafic d’un événement, d’une actualité, à son profit afin d’avoir plus de visites, plus de clients, et de se faire connaître. On vous explique comment ça marche ainsi que quelques astuces de growth hacker qui devraient vous être utiles…
Pour bien débuter,
il faut trouver un événement fédérateur (et positif), et le détourner via du contenu, du référencement, juste en amont du pic de buzz (car oui, le buzz est un produit périssable).
Le newsjacking consiste à surfer sur une vague de buzz avant qu’elle ne se ferme totalement
► Important
Pour réussir son newsjacking, il faut être en amont de la vague, et si nécessaire préparer son opération plusieurs semaines à l’avance pour être certain d’être visible au bon moment.
De même, le newsjacking, en particulier sur les médias sociaux, ne prend pas forcément du premier coup. Il faut donc lancer des actions de visibilité (tweets, e-mails aux influenceurs) à plusieurs reprises, sans se décourager.
Détourner une actualité ponctuelle
Le but est de capter un peu de la notoriété d’une actualité exceptionnelle (exemples : élections, film événement, naissance royale, etc.) via un article, un tweet viral, une image, une publicité, une vidéo, pour drainer du trafic.
► Exemple La naissance du premier bébé de Kate et William a donné lieu à des dizaines de détournements souvent originaux, voir http://traficcommando.com/category/semaine-4/
La technique consiste à sélectionner un événement fédérateur, que l’on peut détourner avec humour via une illustration, une vidéo, un dessin, une illustration avec ses propres produits.
Exemple
Un pâtissier peut réaliser un gâteau géant en forme d’anneaux olympiques, mais pour être sûr d’intéresser les journalistes, il surprendra en construisant une statue en chocolat d’un sportif qui aura remporté de nombreuses médailles. Dans ce contexte, le succès viendra de la diffusion de ce contenu sur mesure auprès :
- des fans de l’événement (ex : groupe Facebook, comptes Twitter, hashtags);
- des influenceurs de la thématique (ex : journalistes, blogueurs);
- des influenceurs en dehors de la thématique.
Mais le newsjacking ne se réduit pas à des publicités ou des visuels, et peut consister à adapter ses produits à l’événement avec une édition spéciale. Si vous vendez des produits « grand public », vous pouvez utiliser les hashtags Twitter sur des événements ou des émissions TV. Le tout est d’avoir une activité importante sur Twitter (minimum 2 000 tweets). Pour cela il suffit de regarder les trending topics du jour sur Twitter.
► À noter
- Ce genre de buzz est un feu de paille (cela ne dure que quelques minutes) et n’attire pas forcément de visiteurs ciblés (vous devez mesurer la conversion des visiteurs en prospects, voire en clients).
- Si vous n’avez pas d’idées ou d’expériences dans le domaine, vous pouvez surfer sur une tendance. Copiez des idées, des vidéos qui ont bien fonctionné, en les adaptant à votre activité.
Préparer du contenu pour un événement prévisible
Le newsjacking peut aussi se faire avec des événements récurrents, pour lesquels vous êtes certains d’avoir un trafic important : le festival de Cannes, la Saint Valentin, etc.
Le but est de préparer un plan d’actions avec du contenu spécialement conçu pour capter ce trafic, en particulier via le référencement naturel.
Mais pour arriver à capter plusieurs milliers de visiteurs sur ce genre de thématique, il faut anticiper et avoir un plan de bataille.
Rétroplanning
Voici par exemple un rétroplanning pour booster sa visibilité sur l’expression « bonnes résolutions » avant le pic de trafic de fin décembre à mi-janvier. Le plan consiste à utiliser les articles existants remis en lumière via une actualisation du contenu et des partages et les médias sociaux, ainsi qu’à créer de nouveaux contenus pour renforcer le trafic des anciens articles (les nouveaux articles mentionnent les anciens articles) :
- J-60 (avant le pic de trafic) : mettre à jour les anciens articles sur la thématique (sans pour autant réécrire tout le contenu), puis les partager à nouveaux sur les médias sociaux.
- J-30 : écrire un ou deux articles mineurs sur la thématique (environ 500 mots par article)
- J-20 : publier un article sur le sujet sur le blog d’un partenaire ou un site d’actualités, avec un lien vers l’article que vous avez mis à jour deux mois auparavant.
- J-15 : relayer à nouveaux les anciens et les nouveaux contenus.
- J-7 : republier à la date du jour l’article qui a le mieux fonctionné durant la période.
- Jour J : publier un article nouveau qui comprend l’expression et des liens vers l’article qui a le mieux fonctionné.